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Découvrez notre nouvel ouvrage sur Les Derniers Communards
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Commune de Paris 1871

Officiellement, le dernier combattant de la Commune de Paris fut Adrien Lejeune. D'autres survivants de ce conflit intérieur lui survécurent cependant (pour de plus amples renseignements, voir notre dernier ouvrage "Les Derniers Communards").

- Adrien Lejeune ( 03-06-1847 / 09-01-1942, 94 ans) : décédé en URSS au cours de la Seconde Guerre mondiale, il est encore aujourd'hui considéré comme étant le dernier communard. Son corps repose depuis 1971 au cimetière du Père Lachaise (Paris), face au Mur des Fédérés.

- Emile Chausse (06-07-1850 / 30-12-1941, 91 ans) : né à Paris, il décède à Nogent-sur-Marne. Par tirage au sort, il effectue toute la campagne de 1870 contre l'Allemagne dans le 1er régiment du train des équipages. Très tôt il se lance dans l'action sociale. Au lendemain de la défaite, au cours de la tentative avortée d'une Commune de Paris, le 31 octobre 1870, il occupe la mairie du XIIè arrondissement. Il participe à l'insurrection de la Commune de mars à mai 1871, bien que son rôle ne soit pas connu précisément. Adhérent de l'Internationale, il est conseiller municipal socialiste de Paris de 1893 à 1935.

- Antonin Desfarges (14-08-1851 / 05-12-1941, 90 ans) : député.

- Pierre Vidal (09-04-1850 / 04-08-1941, 91 ans) : né à Toulouse (Haute-Garonne), il décède au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne). Sa participation active à la Commune de Paris lui vaut d'être condamné à mort par contumace. Pierre Vidal se serait ensuite exilé en Hongrie puis en Roumanie. Revenu en France dans les années 1880, il exerce la profession de cordonnier et se marie en 1887 avec Régine François Louise Renaud. Devenu veuf en 1897, il termine ses jours au Kremlin Bicêtre.

- Pierre Vidal (09-04-1850 / 04-08-1941, 91 ans) : né à Toulouse (Haute-Garonne), meurt à Paris le 7 octobre 1940. Ce fils d'instituteur républicain exilé en Angleterre suite au coup d'Etat du 2 décembre 1851, rentré en France à la chute de l'Empire (1870), participe en 1871 à l'insurrection communaliste. Il effectuera par la suite une longue carrière d'ambassadeur de France en Italie (Rome).

- Auguste Deshauchamps (décédé en avril 1937, 83 ans) : inhumé à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis). [Source : Ce Soir, 17 avril 1937.]

- Jean Allemane (25-08-1843 / 06-06-1935, 91 ans) : né à Sauveterre-de-Comminges (Haute-Garonne) le 25 août 1843, il décède à Herblay (Seine-et-Oise) le 6 juin 1935. Typographe investi dans les débuts du syndicalisme, il participe aux évènements de la Commune de Paris en tant que Fédéré (il combattait en 1870 comme caporal de la Garde nationale de Paris). Arrêté par les Versaillais, il est déporté au bagne de Nouvelle-Calédonie où il restera jusqu'à l'amnistie de 1880. Il deviendra par la suite une des figures historiques du monde ouvrier et de la gauche française.

Zéphirin Camélinat (14-09-1840 / 05-03-1932, 91 ans) : né à Mailly-la-Ville (Haute-Garonne) le 14 septembre 1840, il décède à Paris le 5 mars 1932. Ouvrier du bronze, il en devient rapidement l'un des principaux responsables syndicaux. Mobilisé durant la guerre de 1870-1871, il participe à l'expérience de la Commune en tant que directeur de la Monnaie de Paris : il fera fondre une partie de l'argenterie impériale pour fabriquer plus de 256.000 pièces de 5 francs à haut titre d'argent (les fameuses pièces "Hercules au trident" de 1871, si prisées des collectionneurs). Echappé de la répression versaillaise, il s'exile alors en Angleterre (Londres). Gracié en 1879, Zéphirin Camélinat contribue à la formation de la SFIO, devient député de Paris (1885-1889) et participe au journal "Le cri du Peuple". Rallié aux Communistes lors du Congrés de Tour (1920), il sera le premier candidat de ce parti à l'élection présidentielle de 1924.

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